Wednesday, August 29, 2018
Sunday, August 19, 2018
Les raphia Haut Ogooue
appelés suivant leur grandeur: Latsoulou (tout petit), Lapogho (un peu plus grand). ll en existe en fibres plus grossières tel le "Nta", c'est un pagne de 21 mètres pouvant servir de linceul. Les nattes étaient soit Okouraga (pour le séchage de ..
Le raphia chez les téké
Le raphia est un tissu d´origine Batéké, confectionner à partir des fibres très fines de palmiers en bordures de rivières, "mfoumfoulou". La feuille d´ananas fournissait des fils d´une grande finesse, plus clairs que les folioles de palmiers, mais aussi plus courts. L´on se sert généralement de jeunes feuilles de palmiers. On le tisse à sec après une opération de décorticage.
Teinté de quelques franges de fibre rouge, il est réservé aux dignitaires. Les pagnes plus larges sont de fabrication tardive, composés de quatre rangées de pièces de taille variées, cousues par une couture rabattue, ménagent autant de rangs de franges. Des plis permettent d´utiliser les deux côtés frangés de chaque pièce, afin d´augmenter l´épaisseur de cette parure.
Le raphia est aussi réservé aux grandes manifestations, pour les rites et comme tenues cache sexe (bilielé). On trouve cependant tout une variété de design attribuée au tissu en raphia. Les Batékés par exemple, présentent parmi tant d´autres échantillons,
- Mpou, ndzou, indzindjou : Généralement, pagnes réservés aux dignitaires, de par leur appellation mpou qui révèle le pouvoir, la puissance reflètant le Nzam´a mpou c´est à dire le "Dieu tout puissant",
- Mfoumfoulou : tissu raphia de fibres très fines,
- Tergal : À cause du tissage qui ressemble à la technique utilisée, comparée au tissu tergal.
- Ndouo na : Dont la confection à quatre franges de fibres reflète une couture très rabattue du tissu raphia.
- Limi : Ainsi appelé à cause de sa confection qui fait ressortir des stries saillantes comparables à celle d´une lime à étancher les couteaux et bien d´autres instruments.
Thursday, August 16, 2018
Anta
Le
tissage
de
raphia
produisait
des
couvertures
grossières
(anta),
des
caloUes,
et
des
pièces
plus
fines
(pogo)
qu'on
cousait,
jusqu'à
douze
ensemble
pour
faIre
des
toges
pour
les
hommes
et
des
pagnes
noués
sous
les
bras
pour
les
femmes.
Ces
tissus
de
raphia
étaient
le
principal
objet
d'échange
extérieur
avec
les
Mbochi,
les
Téké
de
l'Alima,
les
Kou-
kouya.
II
y
avait
des
marchés
intérieurs
pour
la
viande,
les
poulets,
les
marmites
en
terre,
les
calebasses.
Les
Téké
fabriquaient
du
sel
végétal.
kipali
Le raphia, au contraire, était beaucoup plus intégré à l’ensemble de la formation sociale au niveau de tous les groupes de filiation et de résidence. Il finit par s’imposer à son tour comme monnaie principale (ou peut-être à le redevenir). Diverses étapes marquèrent le processus. On connut d’abord les nta (= 30 tissus simples). 50 nta. Puis, Une compensation matrimoniale valait ce furent les pagnes bvarika (= 15 tissus). Une compensation valait 30 bvarika (43). Énfin les nzwuona. Une compen- sation s’élevait à 7 mubuoni, soit 140 nzwuona. L’adultère: 100 nzwuona (donc en baisse relative). Quand on sait qu’un nzwuona est formé de 16 tissus simples ntsulu, il est facile de déduire que la compensation de mariage finale .?‘était accrue considérablement (malgré l’incertitude qui pèse sur certains chiffres). D’autre part, nous trouvons confirmation de la spécialisation et du développement croissant du tissage. “On a changé de tissus de raphia - comme monnaie - parce qu’ils étaient de plus en plus beaux. ”
Nta
Pour
notre
interlocuteur,
un
nta
comprenait
alors
30
tissus
de
raphia
simples,
soit
plus
d’une
semaine
de
travail,
en
comptant
le
ramassage,
la
préparation
du
raphia,
le
tissage.
Sur
ces
bases,
une
houe
équivalait
à
une
semaine
et
demie,
une
machette
à
une
demi-semaine.
On
a
donc
de
fortes
concentrations
de
travail
relatives.
Ce
qui
importe
n’est
pas
d’imaginer
un
tisserand
seul
au
monde
en
train
de
tisser,
mais
d’éprouver
la
réalisation
véritable
d’un
tel
surplus
dans
la
formation
sociale.
L’investissement productif trouvait vite ses limites.
L’investissement productif trouvait vite ses limites.
Mantsiene
nta nzwouna semi specialisees
Les riches (quand ils se distinguent) (nta, nzwuona) et sont faits par - des hommes semi-spécialisés. Les pagnes ordinaires (bvarika) par- viennent aux femmes, enfants et subordonnés pauvres par réparti- tion des chefs de hameaux. On peut ajouter deux considérations: chaque système dominant 111: puis II, englobe aussi des biens tissés des systèmes inferieurs. Ainsi II comprendra aussi des bvarika et II incluera toutes les formes de pagnes existantes. Cependant, les pagnes englobés sont alors, malgré le maintien de leurs dénominations, associés à des statuts opposés dans la production comme dans la répartition. Comme le résuma fort pertinemment notre orateur, “tous ces pagnes, nous les avons connus dans nos dots anciennes” (en met- tant à part le pagne de la panthère, qui peut servir dans le ma- riage d’un seigneur du ciel 1. Quand on sait 1’ ampleur des pres- tations funéraires en pagnes, on mesure combien le tissage cris- tallise directement le surtravail féminin (en particulier agricole) mais aussi le travail masculin (Ngoulou 198
raphia
BRANCHES
D’ACTIVITE
ANNEXES
Les
pièces
de
raphia
tissées
avec
cet
instrument
sont
petites:
le
module
ordinaire
est
de
45
cm
sur
75
cm.
C’est
en
cousant
en-
suite
ces
rectangles
qu’on
confectionnera
des
pagnes
de
taille
variée.
Ce
procédé
est
identique
à
celui
que
décrivait
l’ethnologue
italien
Pecile
(“un
piccolo
telajo
assai
ingegnoso,
fatto
su110
stesso
principio
dei
nostri
telai
primitive,
serve
a
tessere
i
quadrati
di
stoffa
cui
‘accennai
e
che
vengono
poi
cuciti
insieme”:
1887:450).
J’aurai
l’obligation
de
revenir
plus
en
détail
sur
les
diverses
utilisations
des
tissus,
étant
donné
l’importance
qu’ils
avaient
tant
dans
l’économie
interne
des
Kukuya
que
dans
leurs
exportations
;
rappelons
seulement
pour
l’instant
les
deux
usages
principaux
des
‘pagnes
ou
tissus
de
raphia
à
l’intérieur
du
pla-
teau:
on
les
accumulait
pour
former
les
compensations
matrimo-
niales
et
les
amendes
de
‘toute
nature.
Ces
tissus
restaient
toujours
convertibles
en
ressources
alimentaires.
On
distinguait
entre
deux
catégories
de
pagnes
de
raphia:
d’une
part
les
nombreuses
varié-
tés
courantes,
faites
d’une
combinaison
de
plusieurs
tissus
simples
(litsulu),
vé
aux
d’autre
part
le
ntango
(“tissu
de
la
panthère”),
réser-
seigneurs
du
ciel.
Ce
dernier
est,
lui
aussi,
composé,
comme
l’exige
le
caractère
du
métier
à
tisser,’
de
plusieurs
pagnes
ayant
les
dimensions
du
module;
mais
ceux-ci
sont
richement
déco-
rés
suivant
des
motifs
connus
et
relativement
fixés.
En
ce
cas,
la
“pièce”
de
base
de
ce
remarquable
ensemble
se
nomme
litsulu
li
ngo.
La
composition
du
n)ango
réclame
une
technique
beaucoup
plus
longue
et
élaborée,
necessltant
la
connaissance
des
couleurs
végétales
servant
à
inscrire
les
motifs.
Raphia
Un seigneur du ciel et de la terre Akolo il porte son raphia, il tient son balaie de justice, sa hache rituel.
Ntango
Le pagne porté exclusivement par les chefs, Nta qui veut dire pagne et Ngo panthère. Décoré avec les motif de la panthère, la représentation des champs de manioc et parfois les objets mpu. Ce produ, Seul lit remarquable eu égard a la technique presque immuable se trouve réservé aux Seigneur du ciel. Seul les experts étaient en mesure de faire un tango. (les kukuya )
October 2, 2015
Dora Thornton, Curator of Renaissance Europe and the Waddesdon Bequest, British Museum
Dora Thornton, Curator of Renaissance Europe and the Waddesdon Bequest, British Museum
One of the wonders of Kongo: Power and Majesty, on view through January 3, 2016, is the group of luxury textiles finely woven from golden palm fiber, then hand-cut and rubbed in the weaver's hands. The result is a rich interplay of tone and texture that reminded me at first of aerial views of crop circles cut into fields of ripening grain.
The textiles, however, are far more complex as virtuoso pieces. Their making was described with admiration by Antonio Zuchelli (1663–1716), an Italian missionary to the Kongo. He notes how the local weavers finished their cloth "with a knife they cut the cloth in the proper spots and rub it well with their hands, so that it looks like patterned velvet." Europeans compared what they saw to luxurious Italian silk velvets with elaborate woven patterns, but they admired pieces that were "so beautiful," in the words of the Portuguese sea captain Duarte Pacheco Pereira (ca. 1460–1533), "that those made in Italy do not surpass them in workmanship." What really surprised them was the way in which Kongo cloths were woven not from silk but from raffia, which made them miraculously soft to the touch. The designs were less often a source of comment, although in 1656, John Tradescant the Younger (1608–1662) described a cloth in his museum in Lambeth—now in the Pitt Rivers in Oxford—as "A Table-cloath of grass very curiously waved."
When one looks at these luxury textiles with twenty-first-century eyes, the timeless artistry of the design is particularly striking. Bands of sophisticated geometric patterns spiral across the textile surfaces, similar to the interlace patterns on Kongo ivory oliphants, which are carved from curving elephant tusks. Such repeating motifs were not merely decorative but had profound significance within Kongo society. Exhibition curator Alisa LaGamma explains in her introductory chapter to the exhibition catalogue how the spiral movement is a visual metaphor for the path taken by the dead, which is central to Kongo thought and imagining. That concept communicates through the finished designs, explaining why these were elite display pieces in Kongo society, and why they were an important component in diplomatic exchanges with the Portuguese from the fifteenth century.
An interesting puzzle—and a prompt to further research—is the European format of the cloths themselves, which are shaped to European taste in their format and structure. Even the elaborately made pompoms at their corners imitate those made of silk or wool on European cushions. A fascinating insight into the status of luxury cushions within an Italian, early fifteenth-century context is provided by the Salimbenis' fresco from Urbino showing scenes from the life of Saint John the Baptist.
The infant Saint John has been presented for circumcision by the rabbi on an Italian-made red cushion which, with the fine tablecloth and superb coverlet, shows the importance of such accessories as badges of status. This was the kind of context within which the Kongo luxury cloths were understood when they first arrived in Europe.
Some of the finest surviving Kongo cloths are still to be found in collections formed in Europe from the sixteenth to the eighteenth century. Known as Kunstkammern, or "art rooms," these cabinet collections at first concentrated mostly on small-scale European treasures that were precious and intricate or demonstrated skill or virtuosity. But during the sixteenth century, in the so-called Age of Exploration, these collections diversified to explore all things curious, rare, and exotic that had been brought from an expanding range of global contacts. What were Europeans to make of what Shakespeare unforgettably called the "brave new world" opening up all around them?
From Stockholm to Florence, London to Prague, Kongo luxury cloths were preserved in court and cabinet collections formed by rulers, princes, and urban elites. The first two recorded examples appear in Prague in 1607—in the Kunstkammer of the Holy Roman Emperor Rudolf II of Prague (r. 1576–1612), where they remain today—but the royal houses of Sweden and Denmark swiftly followed.
Kongo cloths are also recorded in the seventeenth century as prize pieces acquired by doctors, scientists, and scholars. The Milanese physician Ludovico Settala (1552–1633) and his son Manfredo (1600–1680) formed one of Italy's most famous scientific museums, which included several examples. There is a drawing of a folded one, annotated as "a small mat to make a cushion to sit on, made of straw of rare beauty…made in Angola or Congo." Settala's scholarly network included the Jesuit scholar Athanasius Kircher (1602–1680), founding director of the the Musaeum Kircherianum in Rome, who acquired pieces described in 1709 as "four mats made with admirable skill in the Kingdom of Angola….they look like a silk cloth notwithstanding they are made of very thin palm threads."
Sir Hans Sloane (1660–1753), physician and second president of the Royal Society—whose collection was to become the foundation of the British Museum in 1753—owned two pieces that are listed in his manuscript inventory and which still survive in a battered state. An oblong cushion in much better condition, also in the British Museum, was only acquired much later and illustrates the rise of ethnography as a discipline in the nineteenth century, which led to the fragmentation of Kunstkammern all over Europe. It was first inventoried in the Royal Danish Kunstkammer in 1674 but was deaccessioned by the Nationalmuseet in Copenhagen and acquired by the Quaker and abolitionist Henry Christy (1810–1865), who gifted it to the British Museum.
But how were these cloths originally acquired? We are slowly finding out more about the web of European dealers, the international trading companies, and the merchants who supplied collectors, but the cultural, political, and trading exchanges in which textiles first changed hands in Kongo itself are still a mystery. Did European visitors bring examples of their own cushions to Kongo and commission copies in local materials and techniques? Or did Kongo leaders commission them as items of commerce, exploiting new markets? Either way, their presence in European collections from the sixteenth century attests to the fascination they aroused as virtuoso textiles, which made distant worlds tangible.
Wednesday, August 15, 2018
Les differents textilles
Le cheik
Les pagnes bordes
Les pagnes non bordes
Les pagnes du dessus
ndèngui
limenea
mbongos
Guinées
Ntango
Okouwre
Gombe
Le pagne du chef
indiennes
raphia moelleux Apimdji
raphia a l ananas
raphia au crochet
raphia imprimé
Raphia en soie
Raphia en lin
Raphia metalique
soie
indigo
Peaux
fibres
synthetiques
Polyster
Cretones
Organza
Boston or massachussety
Bantsuali les tissus de traite nkami couvertures rouges nta grands pagnes de raphia “chez les Kukuya, on tisse l’étoffe indigène (de raphia) la plus fine; elle est très recherchée et vendue extrême- ment cher” (ibid. 1. Pecile nous en décrit la technique et signale que “les Kukuya sont des maîtres de cet art; les pagnes raffinés dont se servent le roi Makoko (Tiol et ses épouses proviennent de ce pays” (Pecile 1887:450 et suiv).
Les pagnes bordes
Les pagnes non bordes
Les pagnes du dessus
ndèngui
limenea
mbongos
Guinées
Ntango
Okouwre
Gombe
Le pagne du chef
indiennes
raphia moelleux Apimdji
raphia a l ananas
raphia au crochet
raphia imprimé
Raphia en soie
Raphia en lin
Raphia metalique
soie
indigo
Peaux
fibres
synthetiques
Polyster
Cretones
Organza
Boston or massachussety
Bantsuali les tissus de traite nkami couvertures rouges nta grands pagnes de raphia “chez les Kukuya, on tisse l’étoffe indigène (de raphia) la plus fine; elle est très recherchée et vendue extrême- ment cher” (ibid. 1. Pecile nous en décrit la technique et signale que “les Kukuya sont des maîtres de cet art; les pagnes raffinés dont se servent le roi Makoko (Tiol et ses épouses proviennent de ce pays” (Pecile 1887:450 et suiv).
Coton Anglais
Ce tissu fut très apprécié par les gabonais au XIXe siècles.Une femme gabonaise qui se respecte dans
Le Mpondé
Le tissu est fait a partir des écorces battues provenant d' un fiscus et parfois mélangés avec le coton ou la laine pour le rendre souple.Les premiers Habitants du Gabons s'habillaient en tissus d’écorces battues.Le tapa gabonias lourd est bien pour les ameublements et décorations.
Le dikonzi
Le Ngombu, masieli,ndengi,
Étoffes punu en raphia sous forme de patchwork en composé de plusieurs étoffes de raphia.Onamba
Tissus riche M'pongoue qu'on utilisait comme dessus.Le Madras Gabonais
Le Boston
Le Manchester
L'original et les africains.
Dutch Wax
Le coton brodé
Pagne rénovation
Je suis à la recherche des tissus traditionnels Gabonais , s'il vous plait si vous en connaissez le nom et les fibres qui les constituent faites-le moi savoir.
C'est une longue bataille mais on arrivera.
Contact-moi:
mujabitsi@hotmail.com
Le pagne Mitsogho ibongo
« Le peuple Mitsongo est cité parmi les tribus voisines pour la qualité supérieure et la beauté de ses bongo (morceaux de toile servant de vêtements). Ce sont, en effet, d'habiles et industrieux tisserands. En se promenant par la grande rue du village Mokénga, OH voit une (lUantité de cc I1lRisons sans murs (ébandja) , dont chacune contient 4 ou 5 métiers devant lesquels les tisse- C( rands assis fabriquent leur toile. I/état de tisserand n'est exercé que par des hommes; ce sont cc aussi des hommes qui cousent les bongo ensemble pour en faire des ndèngui ou vêtements. Les coutures ne sont pas très serrées, ni le fil bien beau, mais l'ouvrage est propre, net et régulier. Quant aux aiguilles, elles sortent de leurs propres manufactures. Les bongo sont souvent rayés ou même ornés de bariolages. On les colore en teignant les fils de la chaîne, ou à la fois ceux de la chaîne et de la trame. Ces couleurs primitives sont obtenues par la décoction de plusieurs espèces de bois, sauf la noire, qui réclame l'emploi d'une sorte « de métal ferrugineux. l,es bongo, comme la marchandise la plus usuelle et la plus locale, servent de monnaie courante dans cette partie de l'Afrique. »
«
Chose
digne
de
remarque,
-
faisait
observer
le
P.
Neu
en
r886,
-
autrefois
les
familles
«
mpongwè
étaient
arrivées
à
une
habileté
relative
dans
l'art
de
fabriquer
les
tissus
et
certains
«
ustensiles;
aujourd'hui
que
le
commerce
introduit
ces
choses
à
très
bas
prix
et
que
l'Angleterre
«
nous
inonde
de
guinées
à r
franc
le
mètre,
les
indigènes
n'achètent
plus
que
les
objets
de
pro-
«
ven
an
ce
européenne.
L'industrie
locale
a disparu,
et
on
ne
trouve
plus
au
Gabon
un
seul
homme
«
capable
de
fabriquer
n'importe
quel
objet,
sinon
des
pirogues
creusées
dans
un
tronc
d'arbre,
«
des
escabeaux
et
quelques
autres
objets
de
menuiserie.
Les
Pahouins
et
autres
tribus
de
l'intérieur
n'étant
pas
encore
en
communication
constante
avec
les
Européens
continuent
à
travailler
«
le
fer,
à fabriquer
des
vases
d'argile,
des
étoffes
(fibres
de
raphia
ou
écorces),
etc
...
Mais
bientôt
«
ces
restes
de
la
civilisation
africaine
disparaîtront
à leur
tour.
C'est
triste
à dire,
mais
l'industrie
«
européenne
tue
l'industrie
indigène
sans
apprendre
aux
Noirs
autre
chose
qu'à
en
user.
r-;OTES
D'HISTOIRE
DU
GABON
til
Les
Adyumba,
vaincus
et
poursuivis
à
travers
forêts
et
savanes,
arrivèrent
ainsi
au
lac
Azin-
go,
le
«
lac
des
misères
n.
Une
autre
version
dit
que
ce
}ut
l'extermination
complète,
à
tel
point
que,
selon
la
légende,
il ne
resta
qu'un
homme
et
sa
sœur.
Ils
se
refugièrent,
emportant
avec
eux
quelques
ustensiles
de
cuisine,
un
plant
de
bananier
et
une
tige
de
manioc,
sur
un
bras
de
l'Ogo-
wè
appelé
la
«
petite
rivière
n
(Orèmbo
Omwango)
et
firent
souche
au
village
d'Arévoma,
«
endroit
que
l'on
ne
doit
montrer
à personne
n.
C'est
d'eux
que
descendraient
les
Adyumba
d'aujourd'hui,
qui
se
reconnaissent
toujours
comme
de
vrais
Mpongwè.
Il
est
fort
probable
que
ce
clan
ne
fut
pas
le
seul
à souffrir
de
cette
guerre,
car
les
Orungu
poussèrent
leur
conquête
jusqu'à
la
rivière
Awa-
nyè
où
ils
fondèrent
le
village
d'Angola
et
jusqu'aux
plaines,
au
sud
de
la
Mbilagone.
Les
Adoni,
famille
mpongwè
que
l'on
donne
comme
une
branche
des
Adyumba,
eurent
aussi
à reculer
devant
les
vainqueurs
jusqu'au
confluent
du
Rèmbouè
et
de
cette
rivière,
où
a commencé
leur
généalogie.
Les
Adyumba
parlent
l'omyene.
Leur
dialecte
(édwmbyani)
se
rapproche
d'avantage
du
lan-
gage
des
Mpongwè
(évong1tani)
que
les
dialectes
parlés
par
les
Ga10a
(egalztani)
,
les
Orungu
(er1ttlguam')
ou
les
Nkomi
(egomyani).
Jadis
chaque
tribu
était
plus
ou
moins
spécialisée
dans
tel
ou
tel
artisanat;
les
Baduma
et
les
Mitsogo
excellaient
dans
la
confection
de
tissus
de
raphia
(ibongo),
les
Ngowè
dans
le
tissage
des
nattes
fines
à franges
(tava
yi
N gowe)
,
les
Batsangui
dans
le
travail
du
fer
(imyanga).
Ainsi,
jusqu'à
ces
derniers
temps,
les
Adyumba
étaient
renommés
comme
fabriquants
de
poterie
(am-
bono).
Voici
quelques-uns
de
leurs
termes
techniques
:
le
potier:
omèni
w'ambono,
une
poterie:
ambono,
va
y'ambono,
terre
à
poterie:
iwono,
iwono
gni
mendè,
terre
blanche,
kaolin
:
ntoï,
pétrir
de
l'argile
:
ma
iwono,
tourner
la
poterie:
ming'iwono
ouminge
ntoï.
I/habillement
primitif
des
Eshira
était
le
mên:e
que
chez
les
tribus
avoisinantes:
d'abord,
tissus
d'écorce
assouplie
du
Ficus
Thonningii
(tongu),
puis
tissus
de
fibres
de
folioles
de
Raphia
textilis
(dirimba).
Mais
les
Eshira
ne
paraissent
pas
avoir
été
aussi
réputés
que
les
Mitsogo
dans
l'art
de
tisser
des
pagnes
(mayala).
Du
moins,
je
n'ai
guère
rencontré
chez
eux
autant
de
tisserands
que
dans
les
villages
Mitsogo.
Par
contre,
les
Eshira
ont
commencé
à
revêtir
des
tissus
d'Europe
ou
d'Amérique
plus
tôt
que
leurs
voisins.
l,a
situation
de
leur
pays
les
mettait
en
relations
de
commerce
avec
les
Nkomi
de
la
lagune
et
de
la
côte,
trafiquant
directement
avec
les
marchands
ou
les
négriers
étrangers.
En
passant
nous
noterons
une
coutume
des
Eshira
qui
tranchait
sur
les
autres
tribus
de
l'intérieur.
C'est
l'habitude
qu'ils
avaient
de
n'habiller
les
jeunes
filles
que
lorsqu'elles
étaient
fian-
cées.
En
effet,
il
était
de
règle,
chez
eux,
que
la
jeune
fille
promise
reçoive
son
premier
pagne
de
son
fiancé.
Cette
coutume,
disaient-ils,
préservait
sa
virginité.
I/hab
ntango
le cas des pagnes ntango (nta = pagne, ngo = la panthère) réservés à
l'usage exclusif des chefs26. En cas de transgression de l'interdiction,
le tisserand était dans l'obligation de les vendre à un seigneur qui
fixait lui-même le prix. Selon les informations recueillies par P.
Bonnafé, le prix était de la viande, du sel marin, des mangélé (parures
forgées) ou 3000 coquillages nzinkè (Olivan- cillaria папа) 2\
‘Majestic African Textiles’ in Indiana until March 2014
This stunning special exhibition, ‘Majestic African Textiles’ at the Indianapolis Museum of Art features
more than 60 pieces of woven art from the diverse cultures of North and
Sub-Saharan Africa – ‘a spectacular array of prestige garments,
performance and ritual cloths and superbly beaded and embellished
objects’. All are drawn from the IMA’s diverse collection of African
textiles, one of the most comprehensive in the USA, which was begun in
1918. The exhibition opened on 3 May 3, 2013, and is on view in the
Gerald and Dorit Paul Galleries until 2 March 2014.
‘Majestic African Textiles’
is the work of Niloo Paydar, IMA curator of textile and fashion arts,
who says ‘These textiles are considered significant symbols of status,
power and wealth.’ The exhibition celebrates the role and status of
these prized cloths in African textile producing cultures as diverse as
those of Morocco, Tunisia, Nigeria, Ghana, Mali, Sierra Leone,
Democratic Republic of Congo, Cameroon, Ivory Coast, Ethiopia and South
Africa. Highlights of the geographically arranged exhibition include
elaborately tailored and embroidered Nigerian man’s drawstring trousers
with wide waistbands that serve as a prestige garment among the Hausa,
Nupe and other northern Nigerian tribes, a Yoruba royal ceremonial tunic
made of beaded panels of imported velvet and wool, colourful
strip-woven ‘kente’
cloths of the Asante and Ewe peoples of Ghana, and a recently acquired
rare warrior’s tunic from Ghana adorned with apotropaeic amulets.
Another recent acquisition of note is a Mende chief’s cotton and wool robe from Sierra Leone or Liberia.
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