Sunday, August 19, 2018

Les raphia Haut Ogooue

appelés suivant leur grandeur: Latsoulou (tout petit), Lapogho (un peu plus grand). ll en existe en fibres plus grossières tel le "Nta", c'est un pagne de 21 mètres pouvant servir de linceul. Les nattes étaient soit Okouraga (pour le séchage de ..

Le raphia chez les téké


Le raphia est un tissu d´origine Batéké, confectionner à partir des fibres très fines de palmiers en bordures de rivières, "mfoumfoulou". La feuille d´ananas fournissait des fils d´une grande finesse, plus clairs que les folioles de palmiers, mais aussi plus courts. L´on se sert généralement de jeunes feuilles de palmiers. On le tisse à sec après une opération de décorticage.

Teinté de quelques franges de fibre rouge, il est réservé aux dignitaires. Les pagnes plus larges sont de fabrication tardive, composés de quatre rangées de pièces de taille variées, cousues par une couture rabattue, ménagent autant de rangs de franges. Des plis permettent d´utiliser les deux côtés frangés de chaque pièce, afin d´augmenter l´épaisseur de cette parure.

Le raphia est aussi réservé aux grandes manifestations, pour les rites et comme tenues cache sexe (bilielé). On trouve cependant tout une variété de design attribuée au tissu en raphia. Les Batékés par exemple, présentent parmi tant d´autres échantillons,
- Mpou, ndzou, indzindjou : Généralement, pagnes réservés aux dignitaires, de par leur appellation mpou qui révèle le pouvoir, la puissance reflètant le Nzam´a mpou c´est à dire le "Dieu tout puissant",
- Mfoumfoulou : tissu raphia de fibres très fines,
- Tergal : À cause du tissage qui ressemble à la technique utilisée, comparée au tissu tergal.
- Ndouo na : Dont la confection à quatre franges de fibres reflète une couture très rabattue du tissu raphia.
- Limi : Ainsi appelé à cause de sa confection qui fait ressortir des stries saillantes comparables à celle d´une lime à étancher les couteaux et bien d´autres instruments.

Thursday, August 16, 2018

Anta

Le tissage de raphia produisait des couvertures grossières (anta), des caloUes, et des pièces plus fines (pogo) qu'on cousait, jusqu'à douze ensemble pour faIre des toges pour les hommes et des pagnes noués sous les bras pour les femmes. Ces tissus de raphia étaient le principal objet d'échange extérieur avec les Mbochi, les Téké de l'Alima, les Kou- kouya. II y avait des marchés intérieurs pour la viande, les poulets, les marmites en terre, les calebasses. Les Téké fabriquaient du sel végétal.

Nkami

les célèbres couvertures rouges (nkami)

Raphia brut


kipali




Le raphia, au contraire, était beaucoup plus intégré à l’ensemble de la formation sociale au niveau de tous les groupes de filiation et de résidence. Il finit par s’imposer à son tour comme monnaie principale (ou peut-être à le redevenir). Diverses étapes marquèrent le processus. On connut d’abord les nta (= 30 tissus simples). 50 nta. Puis, Une compensation matrimoniale valait ce furent les pagnes bvarika (= 15 tissus). Une compensation valait 30 bvarika (43). Énfin les nzwuona. Une compen- sation s’élevait à 7 mubuoni, soit 140 nzwuona. L’adultère: 100 nzwuona (donc en baisse relative). Quand on sait qu’un nzwuona est formé de 16 tissus simples ntsulu, il est facile de déduire que la compensation de mariage finale .?‘était accrue considérablement (malgré l’incertitude qui pèse sur certains chiffres). D’autre part, nous trouvons confirmation de la spécialisation et du développement croissant du tissage. “On a changé de tissus de raphia - comme monnaie - parce qu’ils étaient de plus en plus beaux. ”

Nta

 Pour notre interlocuteur, un nta comprenait alors 30 tissus de raphia simples, soit plus d’une semaine de travail, en comptant le ramassage, la préparation du raphia, le tissage. Sur ces bases, une houe équivalait à une semaine et demie, une machette à une demi-semaine. On a donc de fortes concentrations de travail relatives. Ce qui importe n’est pas d’imaginer un tisserand seul au monde en train de tisser, mais d’éprouver la réalisation véritable d’un tel surplus dans la formation sociale.
 L’investissement productif trouvait vite ses limites.

Mantsiene



nta nzwouna semi specialisees
Les riches (quand ils se distinguent) (nta, nzwuona) et sont faits par - des hommes semi-spécialisés. Les pagnes ordinaires (bvarika) par- viennent aux femmes, enfants et subordonnés pauvres par réparti- tion des chefs de hameaux. On peut ajouter deux considérations: chaque système dominant 111: puis II, englobe aussi des biens tissés des systèmes inferieurs. Ainsi II comprendra aussi des bvarika et II incluera toutes les formes de pagnes existantes. Cependant, les pagnes englobés sont alors, malgré le maintien de leurs dénominations, associés à des statuts opposés dans la production comme dans la répartition. Comme le résuma fort pertinemment notre orateur, “tous ces pagnes, nous les avons connus dans nos dots anciennes” (en met- tant à part le pagne de la panthère, qui peut servir dans le ma- riage d’un seigneur du ciel 1. Quand on sait 1’ ampleur des pres- tations funéraires en pagnes, on mesure combien le tissage cris- tallise directement le surtravail féminin (en particulier agricole) mais aussi le travail masculin (Ngoulou 198

raphia

BRANCHES D’ACTIVITE ANNEXES Les pièces de raphia tissées avec cet instrument sont petites: le module ordinaire est de 45 cm sur 75 cm. C’est en cousant en- suite ces rectangles qu’on confectionnera des pagnes de taille variée. Ce procédé est identique à celui que décrivait l’ethnologue italien Pecile (“un piccolo telajo assai ingegnoso, fatto su110 stesso principio dei nostri telai primitive, serve a tessere i quadrati di stoffa cui ‘accennai e che vengono poi cuciti insieme”: 1887:450). J’aurai l’obligation de revenir plus en détail sur les diverses utilisations des tissus, étant donné l’importance qu’ils avaient tant dans l’économie interne des Kukuya que dans leurs exportations ; rappelons seulement pour l’instant les deux usages principaux des ‘pagnes ou tissus de raphia à l’intérieur du pla- teau: on les accumulait pour former les compensations matrimo- niales et les amendes de ‘toute nature. Ces tissus restaient toujours convertibles en ressources alimentaires. On distinguait entre deux catégories de pagnes de raphia: d’une part les nombreuses varié- tés courantes, faites d’une combinaison de plusieurs tissus simples (litsulu), vé aux d’autre part le ntango (“tissu de la panthère”), réser- seigneurs du ciel. Ce dernier est, lui aussi, composé, comme l’exige le caractère du métier à tisser,’ de plusieurs pagnes ayant les dimensions du module; mais ceux-ci sont richement déco- rés suivant des motifs connus et relativement fixés. En ce cas, la “pièce” de base de ce remarquable ensemble se nomme litsulu li ngo. La composition du n)ango réclame une technique beaucoup plus longue et élaborée, necessltant la connaissance des couleurs végétales servant à inscrire les motifs.

Raphia

Un seigneur du ciel et de la terre Akolo il porte son raphia, il tient son balaie de justice, sa hache rituel.


Ntango

Le pagne porté exclusivement par les chefs, Nta qui veut dire pagne et Ngo panthère. Décoré avec les motif de la panthère, la représentation des champs de manioc et parfois les objets mpu. Ce produ, Seul lit remarquable eu égard a la technique presque immuable se trouve réservé aux Seigneur du ciel. Seul les experts étaient en mesure de faire un tango. (les kukuya )


Luxury Cloth: Cushion Cover
Luxury Cloth: Cushion Cover, 17th–18th century, inventoried 1883. Kongo peoples; Kongo Kingdom, Democratic Republic of the Congo, Republic of the Congo, or Angola. Raffia, pigment; 9 1/2 x 18 1/2 in. (24 x 47 cm). Pitt Rivers Museum, University of Oxford (1886.1.254.1)
One of the wonders of Kongo: Power and Majesty, on view through January 3, 2016, is the group of luxury textiles finely woven from golden palm fiber, then hand-cut and rubbed in the weaver's hands. The result is a rich interplay of tone and texture that reminded me at first of aerial views of crop circles cut into fields of ripening grain.
The textiles, however, are far more complex as virtuoso pieces. Their making was described with admiration by Antonio Zuchelli (1663–1716), an Italian missionary to the Kongo. He notes how the local weavers finished their cloth "with a knife they cut the cloth in the proper spots and rub it well with their hands, so that it looks like patterned velvet." Europeans compared what they saw to luxurious Italian silk velvets with elaborate woven patterns, but they admired pieces that were "so beautiful," in the words of the Portuguese sea captain Duarte Pacheco Pereira (ca. 1460–1533), "that those made in Italy do not surpass them in workmanship." What really surprised them was the way in which Kongo cloths were woven not from silk but from raffia, which made them miraculously soft to the touch. The designs were less often a source of comment, although in 1656, John Tradescant the Younger (1608–1662) described a cloth in his museum in Lambeth—now in the Pitt Rivers in Oxford—as "A Table-cloath of grass very curiously waved."
When one looks at these luxury textiles with twenty-first-century eyes, the timeless artistry of the design is particularly striking. Bands of sophisticated geometric patterns spiral across the textile surfaces, similar to the interlace patterns on Kongo ivory oliphants, which are carved from curving elephant tusks. Such repeating motifs were not merely decorative but had profound significance within Kongo society. Exhibition curator Alisa LaGamma explains in her introductory chapter to the exhibition catalogue how the spiral movement is a visual metaphor for the path taken by the dead, which is central to Kongo thought and imagining. That concept communicates through the finished designs, explaining why these were elite display pieces in Kongo society, and why they were an important component in diplomatic exchanges with the Portuguese from the fifteenth century.
An interesting puzzle—and a prompt to further research—is the European format of the cloths themselves, which are shaped to European taste in their format and structure. Even the elaborately made pompoms at their corners imitate those made of silk or wool on European cushions. A fascinating insight into the status of luxury cushions within an Italian, early fifteenth-century context is provided by the Salimbenis' fresco from Urbino showing scenes from the life of Saint John the Baptist.
Scenes from the Life of John the Baptist (Birth and Circumcision) (detail)
Lorenzo and Giacomo Salimbeni (Italian, ca. 1374–ca. 1416). Scenes from the Life of John the Baptist (Birth and Circumcision) (detail), ca. 1416. Fresco. Oratorio di San Giovanni Battista, Urbino, Italy
The infant Saint John has been presented for circumcision by the rabbi on an Italian-made red cushion which, with the fine tablecloth and superb coverlet, shows the importance of such accessories as badges of status. This was the kind of context within which the Kongo luxury cloths were understood when they first arrived in Europe.
Some of the finest surviving Kongo cloths are still to be found in collections formed in Europe from the sixteenth to the eighteenth century. Known as Kunstkammern, or "art rooms," these cabinet collections at first concentrated mostly on small-scale European treasures that were precious and intricate or demonstrated skill or virtuosity. But during the sixteenth century, in the so-called Age of Exploration, these collections diversified to explore all things curious, rare, and exotic that had been brought from an expanding range of global contacts. What were Europeans to make of what Shakespeare unforgettably called the "brave new world" opening up all around them?
From Stockholm to Florence, London to Prague, Kongo luxury cloths were preserved in court and cabinet collections formed by rulers, princes, and urban elites. The first two recorded examples appear in Prague in 1607—in the Kunstkammer of the Holy Roman Emperor Rudolf II of Prague (r. 1576–1612), where they remain today—but the royal houses of Sweden and Denmark swiftly followed.
Kongo cloths are also recorded in the seventeenth century as prize pieces acquired by doctors, scientists, and scholars. The Milanese physician Ludovico Settala (1552–1633) and his son Manfredo (1600–1680) formed one of Italy's most famous scientific museums, which included several examples. There is a drawing of a folded one, annotated as "a small mat to make a cushion to sit on, made of straw of rare beauty…made in Angola or Congo." Settala's scholarly network included the Jesuit scholar Athanasius Kircher (1602–1680), founding director of the the Musaeum Kircherianum in Rome, who acquired pieces described in 1709 as "four mats made with admirable skill in the Kingdom of Angola….they look like a silk cloth notwithstanding they are made of very thin palm threads."
Two watercolors of cushion covers
C.F. (Cesare Fiore; Italian, 1636–1702). Luxury Cloth: Cushion Cover in the Catalogo del Museo Settala, mid-seventeenth century. Watercolor. Biblioteca Estense Universitaria, Modena (vol. 1, ms. 17)
Sir Hans Sloane (1660–1753), physician and second president of the Royal Society—whose collection was to become the foundation of the British Museum in 1753—owned two pieces that are listed in his manuscript inventory and which still survive in a battered state. An oblong cushion in much better condition, also in the British Museum, was only acquired much later and illustrates the rise of ethnography as a discipline in the nineteenth century, which led to the fragmentation of Kunstkammern all over Europe. It was first inventoried in the Royal Danish Kunstkammer in 1674 but was deaccessioned by the Nationalmuseet in Copenhagen and acquired by the Quaker and abolitionist Henry Christy (1810–1865), who gifted it to the British Museum.
Luxury Cloth: Cushion Cover
Luxury Cloth: Cushion Cover, 16th–17th century, inventoried 1674. Kongo peoples; Kongo Kingdom, Democratic Republic of the Congo, Republic of the Congo, or Angola. Raffia; 9 x 20 7/8 in. (23 x 53 cm). British Museum, London
But how were these cloths originally acquired? We are slowly finding out more about the web of European dealers, the international trading companies, and the merchants who supplied collectors, but the cultural, political, and trading exchanges in which textiles first changed hands in Kongo itself are still a mystery. Did European visitors bring examples of their own cushions to Kongo and commission copies in local materials and techniques? Or did Kongo leaders commission them as items of commerce, exploiting new markets? Either way, their presence in European collections from the sixteenth century attests to the fascination they aroused as virtuoso textiles, which made distant worlds tangible.

Wednesday, August 15, 2018

Les differents textilles

Le cheik
Les pagnes bordes
Les pagnes non bordes
Les pagnes du dessus
ndèngui
limenea
mbongos
Guinées
Ntango
Okouwre
 Gombe
Le pagne du chef
indiennes
raphia moelleux Apimdji
raphia a l ananas
raphia au crochet
raphia imprimé
Raphia en soie
Raphia en lin
Raphia metalique
soie
indigo
Peaux
fibres
synthetiques
Polyster
Cretones
Organza
Boston or massachussety

Bantsuali les tissus de traite nkami couvertures rouges nta grands pagnes de raphia “chez les Kukuya, on tisse l’étoffe indigène (de raphia) la plus fine; elle est très recherchée et vendue extrême- ment cher” (ibid. 1. Pecile nous en décrit la technique et signale que “les Kukuya sont des maîtres de cet art; les pagnes raffinés dont se servent le roi Makoko (Tiol et ses épouses proviennent de ce pays” (Pecile 1887:450 et suiv).

Dots chez les tsogho


Coton Anglais


Ce tissu fut très apprécié par les gabonais au XIXe siècles.Une femme gabonaise qui se respecte dans



Le Mpondé

Le tissu est fait a partir des écorces battues provenant d' un fiscus et parfois mélangés avec le coton ou la laine pour le rendre souple.Les premiers Habitants du Gabons s'habillaient en tissus d’écorces battues.











Le tapa gabonias lourd est bien pour les ameublements et décorations.







Le raphia

Il est en général très développé dans la partie centre et est du Gabon.






Le dikonzi








Le Ngombu, masieli,ndengi,

Étoffes punu en raphia sous forme de patchwork en composé de plusieurs étoffes de raphia.



Onamba

Tissus riche M'pongoue qu'on utilisait comme dessus.



Le Madras Gabonais









Le Boston










Le Manchester


L'original et les africains.























Dutch Wax









Cheick












Le Madras















Le coton brodé














Le wax coquelicots












La taffetas














Pagne rénovation












Je suis à la recherche des tissus traditionnels Gabonais , s'il vous plait si vous en connaissez le nom et les fibres qui les constituent faites-le moi savoir.

C'est une longue bataille mais on arrivera.

Contact-moi:
mujabitsi@hotmail.com

Le pagne Mitsogho ibongo







« Le peuple Mitsongo est cité parmi les tribus voisines pour la qualité supérieure et la beauté  de ses bongo (morceaux de toile servant de vêtements). Ce sont, en effet, d'habiles et industrieux  tisserands. En se promenant par la grande rue du village Mokénga, OH voit une (lUantité de cc I1lRisons sans murs (ébandja) , dont chacune contient 4 ou 5 métiers devant lesquels les tisse- C( rands assis fabriquent leur toile. I/état de tisserand n'est exercé que par des hommes; ce sont cc aussi des hommes qui cousent les bongo ensemble pour en faire des ndèngui ou vêtements. Les  coutures ne sont pas très serrées, ni le fil bien beau, mais l'ouvrage est propre, net et régulier.  Quant aux aiguilles, elles sortent de leurs propres manufactures.  Les bongo sont souvent rayés ou même ornés de bariolages. On les colore en teignant les  fils de la chaîne, ou à la fois ceux de la chaîne et de la trame. Ces couleurs primitives sont obtenues par la décoction de plusieurs espèces de bois, sauf la noire, qui réclame l'emploi d'une sorte « de métal ferrugineux. l,es bongo, comme la marchandise la plus usuelle et la plus locale, servent de monnaie courante dans cette partie de l'Afrique. »
« Chose digne de remarque, - faisait observer le P. Neu en r886, - autrefois les familles « mpongwè étaient arrivées à une habileté relative dans l'art de fabriquer les tissus et certains « ustensiles; aujourd'hui que le commerce introduit ces choses à très bas prix et que l'Angleterre « nous inonde de guinées à r franc le mètre, les indigènes n'achètent plus que les objets de pro- « ven an ce européenne. L'industrie locale a disparu, et on ne trouve plus au Gabon un seul homme « capable de fabriquer n'importe quel objet, sinon des pirogues creusées dans un tronc d'arbre, « des escabeaux et quelques autres objets de menuiserie. Les Pahouins et autres tribus de l'intérieur n'étant pas encore en communication constante avec les Européens continuent à travailler « le fer, à fabriquer des vases d'argile, des étoffes (fibres de raphia ou écorces), etc ... Mais bientôt « ces restes de la civilisation africaine disparaîtront à leur tour. C'est triste à dire, mais l'industrie « européenne tue l'industrie indigène sans apprendre aux Noirs autre chose qu'à en user. r-;OTES D'HISTOIRE DU GABON til Les Adyumba, vaincus et poursuivis à travers forêts et savanes, arrivèrent ainsi au lac Azin- go, le « lac des misères n. Une autre version dit que ce }ut l'extermination complète, à tel point que, selon la légende, il ne resta qu'un homme et sa sœur. Ils se refugièrent, emportant avec eux quelques ustensiles de cuisine, un plant de bananier et une tige de manioc, sur un bras de l'Ogo- wè appelé la « petite rivière n (Orèmbo Omwango) et firent souche au village d'Arévoma, « endroit que l'on ne doit montrer à personne n. C'est d'eux que descendraient les Adyumba d'aujourd'hui, qui se reconnaissent toujours comme de vrais Mpongwè. Il est fort probable que ce clan ne fut pas le seul à souffrir de cette guerre, car les Orungu poussèrent leur conquête jusqu'à la rivière Awa- nyè où ils fondèrent le village d'Angola et jusqu'aux plaines, au sud de la Mbilagone. Les Adoni, famille mpongwè que l'on donne comme une branche des Adyumba, eurent aussi à reculer devant les vainqueurs jusqu'au confluent du Rèmbouè et de cette rivière, où a commencé leur généalogie. Les Adyumba parlent l'omyene. Leur dialecte (édwmbyani) se rapproche d'avantage du lan- gage des Mpongwè (évong1tani) que les dialectes parlés par les Ga10a (egalztani) , les Orungu (er1ttlguam') ou les Nkomi (egomyani). Jadis chaque tribu était plus ou moins spécialisée dans tel ou tel artisanat; les Baduma et les Mitsogo excellaient dans la confection de tissus de raphia (ibongo), les Ngowè dans le tissage des nattes fines à franges (tava yi N gowe) , les Batsangui dans le travail du fer (imyanga). Ainsi, jusqu'à ces derniers temps, les Adyumba étaient renommés comme fabriquants de poterie (am- bono). Voici quelques-uns de leurs termes techniques : le potier: omèni w'ambono, une poterie: ambono, va y'ambono, terre à poterie: iwono, iwono gni mendè, terre blanche, kaolin : ntoï, pétrir de l'argile : ma iwono, tourner la poterie: ming'iwono ouminge ntoï. I/habillement primitif des Eshira était le mên:e que chez les tribus avoisinantes: d'abord, tissus d'écorce assouplie du Ficus Thonningii (tongu), puis tissus de fibres de folioles de Raphia textilis (dirimba). Mais les Eshira ne paraissent pas avoir été aussi réputés que les Mitsogo dans l'art de tisser des pagnes (mayala). Du moins, je n'ai guère rencontré chez eux autant de tisserands que dans les villages Mitsogo. Par contre, les Eshira ont commencé à revêtir des tissus d'Europe ou d'Amérique plus tôt que leurs voisins. l,a situation de leur pays les mettait en relations de commerce avec les Nkomi de la lagune et de la côte, trafiquant directement avec les marchands ou les négriers étrangers. En passant nous noterons une coutume des Eshira qui tranchait sur les autres tribus de l'intérieur. C'est l'habitude qu'ils avaient de n'habiller les jeunes filles que lorsqu'elles étaient fian- cées. En effet, il était de règle, chez eux, que la jeune fille promise reçoive son premier pagne de son fiancé. Cette coutume, disaient-ils, préservait sa virginité.

I/hab

ntango

le cas des pagnes ntango (nta = pagne, ngo = la panthère) réservés à l'usage exclusif des chefs26. En cas de transgression de l'interdiction, le tisserand était dans l'obligation de les vendre à un seigneur qui fixait lui-même le prix. Selon les informations recueillies par P. Bonnafé, le prix était de la viande, du sel marin, des mangélé (parures forgées) ou 3000 coquillages nzinkè (Olivan- cillaria папа) 2\

‘Majestic African Textiles’ in Indiana until March 2014


This stunning special exhibition, ‘Majestic African Textiles’ at the Indianapolis Museum of Art features more than 60 pieces of woven art from the diverse cultures of North and Sub-Saharan Africa – ‘a spectacular array of prestige garments, performance and ritual cloths and superbly beaded and embellished objects’. All are drawn from the IMA’s diverse collection of African textiles, one of the most comprehensive in the USA, which was begun in 1918. The exhibition opened on 3 May 3, 2013, and is on view in the Gerald and Dorit Paul Galleries until 2 March 2014.
Gallery installation of 'Majestic African Textiles' at Indianapolis Museum of Art showing various West African narrow stripe woven cloths to the right, a Hausa agbaba robe on the wall left and a N'dop Cameroonian costume front left and in the foreground a Yoruba ceremonial tunic from the early 20th century
Gallery installation of ‘Majestic African Textiles’ at Indianapolis Museum of Art showing various West African narrow strip woven cloths to the right, a Hausa agbaba robe on the wall left and a N’dop Cameroonian costume front left and in the foreground a Yoruba ceremonial tunic from the early 20th century
Majestic African Textiles’ is the work of Niloo Paydar, IMA curator of textile and fashion arts, who says ‘These textiles are considered significant symbols of status, power and wealth.’ The exhibition celebrates the role and status of these prized cloths in African textile producing cultures as diverse as those of Morocco, Tunisia, Nigeria, Ghana, Mali, Sierra Leone, Democratic Republic of Congo, Cameroon, Ivory Coast, Ethiopia and South Africa. Highlights of the geographically arranged exhibition include elaborately tailored and embroidered Nigerian man’s drawstring trousers with wide waistbands that serve as a prestige garment among the Hausa, Nupe and other northern Nigerian tribes, a Yoruba royal ceremonial tunic made of beaded panels of imported velvet and wool, colourful strip-woven ‘kente’ cloths of the Asante and Ewe peoples of Ghana, and a recently acquired rare warrior’s tunic from Ghana adorned with apotropaeic amulets.  Another recent acquisition of note is a Mende chief’s cotton and wool robe from Sierra Leone or Liberia.

Gallery installation of 'Majestic African Textiles' at Indianapolis Museum of Art showing various West African narrow stripe woven cloths to the right, a Hausa agbaba robe on the wall left and a N'dop Cameroonian costume front left
Gallery installation of ‘Majestic African Textiles’ at Indianapolis Museum of Art showing various West African narrow strip woven cloths to the right, a Hausa agbaba robe on the wall left and a N’dop Cameroonian costume front left
Gallery installation of 'Majestic African Textiles' at Indianapolis Museum of Art showing various Ewe and Kente narrow strip woven cloths, alongside Cameroonian and Nigerian cloths
Gallery installation of ‘Majestic African Textiles’ at Indianapolis Museum of Art showing various Ewe and Asante Kente narrow strip woven cloths, alongside Cameroonian and Nigerian cloths
Gallery installation of 'Majestic African Textiles' at Indianapolis Museum of Art showing various Ewe and Kente narrow strip woven cloths, alongside Cameroonian and Nigerian cloths
Gallery installation of ‘Majestic African Textiles’ at Indianapolis Museum of Art showing various Ewe and Asante Kente narrow strip woven cloths, alongside Cameroonian and Nigerian cloths
Gallery installation of 'Majestic African Textiles' at Indianapolis Museum of Art showing various narrow strip woven cloths and cultic costume
Gallery installation of ‘Majestic African Textiles’ at Indianapolis Museum of Art showing various narrow strip woven cloths and cultic costume
Gallery installation of 'Majestic African Textiles' at Indianapolis Museum of Art showing Central African barkcloth and raffia weaving alongside cultic costume
Gallery installation of ‘Majestic African Textiles’ at Indianapolis Museum of Art showing Central African barkcloth and raffia weaving alongside cultic costume
Gallery installation of 'Majestic African Textiles' at Indianapolis Museum of Art showing Central African raffia weaving, Dida plant fibre skirts and Yoruba beadwork
Gallery installation of ‘Majestic African Textiles’ at Indianapolis Museum of Art showing Central African raffia weaving, Dida plant fibre skirts and Yoruba beadwork
Gallery installation of 'Majestic African Textiles' at Indianapolis Museum of Art showing Zulu beadwork far left and Moroccan and Tunisian tie-dyed shawls
Gallery installation of ‘Majestic African Textiles’ at Indianapolis Museum of Art showing Zulu beadwork far left and Moroccan and Tunisian tie-dyed shawls
MAT-12 2013 IMA